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JOUR 6
Sur le qui-vive

Jeudi 17 janvier 2019

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A notre réveil, lors du partage du petit déjeuner, nous apprenons que la visite des différents squats de la ville comme le Gaztetxe autogéré du centre-ville avec des habitant(e)s d’ Errekaleor qui était prévu, ne peut se faire car ils/elles ne sont finalement pas disponibles. Nous décidons alors de nous séparer en trois groupes pour mener des entretiens : l’un s’est rendu dans le quartier des universités et a pu rencontrer des étudiant(e)s, dont bon nombre d’entre eux/elles connaissent l’existence du  quartier d’ Errekaleor. Les deux autres sont partis à la rencontre des Gazteiztarra (habitant(e) de Vitoria-Gasteiz en euskara) dans le centre historique et aux alentours du quartier.

 

Nous ressentons une forme de clivage à ce sujet : en effet les personnes âgées sont peu disposées à nous répondre ou y sont fermement opposées, quand bien même les jeunes s’y sont parfois rendus, ou ont pour certain(e)s d’entre eux/elles des connaissances qui y vivent et sont globalement réceptif(ve)s aux combats des occupant(e)s. Par chance, nous rencontrons un homme qui a grandi à Errekaleor et qui nous offre un point de vue nuancé sur l’occupation ; en effet, selon lui les étudiant(e)s auraient fini par faire partir les dernier(e)s ancien(ne)s habitant(e)s. Une fois nos enquêtes terminées, nous rentrons dîner puis sortons boire un verre dans l’une des nombreuses rues animées du centre historique, à deux pas de notre appartement.

 

Installé(e)s en terrasse, nous rencontrons un habitant d’Errekaleor avec qui nous avions fait connaissance lors de la construction du four à pain, qui nous invite gentiment à le suivre. Cent mètres plus loin, nous retrouvons d’autres habitant(e)s jouant de la guitare ou de la guimbarde devant un bar où nous en apprenons davantage sur la vision que les jeunes de Vitoria ont sur l’autogestion. Nous parlons alors avec des étudiant(e)s, qui pour certain(e)s vivent en squats, d’autres non, mais tous se battent pour les valeurs qui sont défendues à Errekaleor.

 

Après une soirée conviviale et faite de superbes rencontres, nous rentrons dans notre logement nous coucher avant notre départ fixé le lendemain vers 18h30.

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