JOUR 2
Etat des lieux
Dimanche 13 janvier
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Réveillé(e)s à 9h, nous nous retrouvons autour d’un petit déjeuner convivial. A la suite de cela, Tanguy, Diane, Camille et Noémie décident d’aller à l’office du tourisme pour trouver des plans de la ville et l’itinéraire nécessaire pour se rendre à Errekaleor. L’objectif est aussi de réfléchir au moyen de locomotion le plus pratique : le vélo ou le bus ? Les personnes de l’office du tourisme (qui parlent un peu Français, heureusement) nous expliquent que l’achat de cartes de transport serait plus rentable, et plus pratique, puisqu’un arrêt de bus se situe à 500 mètres du quartier. Nous remarquons sur le moment que sur le plan de la ville, Errekaleor n’apparaît pas : nous interrogeons alors les employé(e)s, qui nous indiquent que la situation est tendue. Lors de cette excursion nous découvrons une ville vivante et majoritairement piétonne.
Retour au logement où les autres nous attendent, pour réfléchir à nouveau à notre démarche d’enquête (établissement de la méthode puis des questionnaires) et sur la forme de notre rendu final, que nous imaginons sous forme d’article “à la médiapart” assorti de vidéos de notre périple. Suite à nos recherches préliminaires, dans les archives, le site de l’INDEC et la visualisation d’une vidéo sur le quartier, nous comprenons que le squat dispose d’une volonté d’aménager des éléments qui vont être utiles sur le long terme, tels que des panneaux solaires ou un potager.
Nous nous interrogeons en particulier sur “le mode d’action” à adopter pour ne pas que les habitant(e)s d’Errekaleor soient méfiant(e)s vis-à-vis de notre démarche. Ainsi, nous décidons que nous interrogerons des habitant(e)s de Vitoria sous la forme d’entretiens semi-directifs afin de connaître leur opinions et leurs visions sur le quartier. Quant à Errekaleor, nous optons plutôt pour une méthode instinctive, selon l’ouverture des habitant(e)s et leur disponibilité. Suite à ces décisions, chacun(e) se voit attribuer une tâche particulière : Louna, des croquis ; Diane et Camille, des vidéos ; Eloïse assistée de Noémie en cas de difficultés s’occupera des comptes rendus faits tous les soirs, quand tou(te)s les autres s’occupent des contacts sur place et de prendre des notes tout au long des journées.
Suite à ce moment de travail intensif, nous décidons d’aller visiter la ville. Après quelques mètres parcourus, nous décidons communément de nous arrêter quelque part pour manger. Nous décidons de nous arrêter dans le premier restaurant que nous croisons : un bar métal où des fritures sont servies. Nous en profitons pour discuter du quartier d’Errekaelor avec les client(e)s et le propriétaires des lieux.
À la suite d’une longue marche nous rentrons à l’appartement, jouons au Tarot et nous couchons progressivement, trépignant d'impatience de notre rendre à Errekaleor le lendemain, où le rendez-vous est prévu à 10 heures.