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JOUR 1
Le grand départ

Samedi 12 janvier 2019

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       C’est le grand jour, tous les préparatifs sont achevés, tout est organisé : nous pouvons partir sereinement. C’est l’achèvement d’un long travail d’équipe et l’expérience d’une étude de terrain à l’étranger concrète qui s’offre à nous. Le réveil est difficile, les covoiturages que nous avons réservés pour l’aéroport de Saint-Exupéry partent tôt. Dès 10 heures, nous serons tou(te)s réuni(e)s pour attendre avec impatience notre premier vol, direction Barcelone.

 

Surprise ! Nous croisons nos camarades qui vont s’envoler pour Tromso, en Norvège ; un dernier signe de main et les voilà parti(e)s. Nous franchissons enfin la sécurité : tou(te)s en chaussettes et tout le monde peine à refermer sa valise… pas de brigands dans le groupe, ouf.

 

Après quelques parties de Tarot, dirigées par Charlélie, le maître incontesté, et une petite collation, nous nous dirigeons vers le terminal 1B. L’embarquement se fait à 12h15, et le décollage à 12h45, certain(e)s apprécient plus le vol que d’autre. Il s’agit d’une première expérience pour Noémie et loin d’être sa favorite, apparemment.

 

Une heure de vol et nous voilà à Barcelone, notre première escale, nous arrivons au terminal 2C, dommage que notre avion suivant soit au terminal 1... C’est parti pour un tour de navette, 15 minutes de trajet pour traverser l’aéroport, un passage par le périph’ et nous voilà au bon endroit. Nouvelle séquence des 10 géographes pieds nus en train de se battre avec leurs valises... Nous flânons quelque peu dans l’aéroport, certain(e)s mangent et rigolent quand Noémie attend à nouveau sa sentence de 40 minutes fixée à 15h50.

 

Sorti(e)s de l’avion, il faut trouver comment rejoindre Bilbao, puisque l’aéroport est très excentré. C’est le moment de mettre en pratique toutes ces années de LV2 espagnol, quasiment tout le monde doit passer au guichet de renseignements de la compagnie de bus pour comprendre ce que l’employé de la compagnie dit… ce n’est pas gagné. Après un échange laborieux de plus de dix minutes pour comprendre quel bus prendre, comment acheter les billets et à quel prix, nous avons les billets en main. Après 20 minutes supplémentaires de trajet, nous voilà dans le centre de Bilbao au « termibus » où un bus (enfin) pour Vitoria-Gasteiz nous attend à 18h30. Dernière heure de trajet, nous voilà à Vitoria. Le périple n’est décidément pas fini, savoir quel bus prendre pour nous rendre depuis la gare routière vers notre logement et avec notre niveau d’espagnol en même temps… Enfin arrivé(e)s à destination, nous nous rendons compte que notre appartement se trouve dans le centre historique de la ville, où 

l’architecture ancienne est magnifique. Une fois les clés récupérées auprès de Tania, la propriétaire des lieux, Diane et Camille partent en courses quand d’autres organisent le déroulement du lendemain en contactant Jonbe, notre contact à Errekaleor.

 

Tou(te)s réunis autour d’un verre et d’un repas, nous réfléchissons ensuite à la stratégie à adopter pour étudier le quartier. Nous hésitons en effet à nous répartir en petits groupes pour éviter d’être trop intrusif(ve)s, et éventuellement être plus efficaces, en nous répartissant les journées entre enquête sur le quartier et sur le reste de la ville (auprès des habitant(e)s et de la mairie notamment).

 

Journée terminée, nous allons nous coucher, fatigué(e)s mais heureux(ses) du commencement de cette aventure. Camille, Diane et Noémie dorment à trois car le logement que nous avons réservé n’a une capacité que de 8 personnes. Comme quoi, les voyages de terrain, ça rapproche.

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